UN BON OUVRIER, C’EST D’ABORD UN BON OUTIL !
Quand j’arrive à Paris en 1991, je suis un jeune chanteur en quête de performances vocales : je veux chanter plus haut et plus fort que tout le monde. Trop exigeant avec moi-même, je termine la plupart de mes concerts complètement aphone …
Mon maître de chant
La rencontre avec Régis a changé ma vie et ma voix : il m’a enseigné que le corps est un véhicule qu’on doit piloter. À vouloir chanter des notes suraiguës, je conduisais mon corps en dépit du bon sens en ignorant une règle invariable : la voix naturelle dépend de la taille. C’est comme pour le trombone qui résonne dans les graves grâce à son long tuyau, alors que la flûte, plus petite, résonne dans les aigus. C’est mécanique !
Avec mes 1,87m, j’ai dû accepter que ma tessiture naturelle se trouve beaucoup plus bas que ce que je croyais. Progressivement, ma voix parlée s’est déplacée, devenant plus grave. Mon débit a ralenti : je ne faisais plus d’ « embouteillages de mots ». J’avais enfin le bon outil dont j’avais besoin !
Cela m’a permis de vivre des aventures vocales très différentes que je raconterai avec plaisir : comédie musicale, émissions de télévision, publicités chantées ou parlées, tournées, théâtre, jingles radio …
An 2000 : premier cours de chant
L’enseignement est un prolongement indispensable de mon métier de chanteur : j’apprends à mes élèves et j’apprends de mes élèves.
2012 : premier coaching de prise de parole en public
La technique vocale est pratiquement la même : respiration et posture trouvent leur utilité dans l’univers de l’entreprise, où certaines fonctions s’apparentent à une forme de spectacle.
Et maintenant …
Quand on me demande mon métier, je dis que j’aide les gens à parler. Parlée ou chantée, la voix est un geste si merveilleusement humain que j’y aurai consacré ma vie. Et ce n’est pas fini !